Canons et Guardacantones
Une fois que vous aurez fait le tours de la vieille ville la tête en l’air à la recherche des plus beaux cierros, vous n’aurez plus qu’a recommencer pour voir les plus beaux guardacantones et canons qu’on y trouve.
Les guardacantones sont faciles à trouver, on les trouve à quasiment tous les coins de rue, ils ont été installés pour protéger les murs des immeubles des essieux en métal des calèches qui les parcouraient à une époque où les trottoirs n’existaient pas. D’ailleurs beaucoup de rues de Cádiz sont toujours sans trottoir. Au XIXe siècle, la fonderie Gaviño se fit connaître pour ses productions en installant ses guardacantones à l’angle des principales boutiques de la ville, notamment les ultramarinos qui ont toutes disparu de nos jours (enfin il en reste 2 à Cádiz). Ces canons sont les témoins de la résistance victorieuse de Cádiz contre tous les gens qui ont voulu l’envahir. Ils finissent leur vie d’une manière pacifique en devenant guardacantón, ceci dit, ça rime Certains viennent des armées de Napoléon qui essaya pendant deux ans de conquérir la ville pour finalement s’envaser dans les salines qui l’entourent. D’autres servirent sur l’une des nombreuses frégates qui coulèrent lors de la bataille de Trafalgar. Certains ont été récupérés au fond de La Caleta ou de la baie de Cadix, tandis que d'autres, enterrés dans le sol de la ville et ont été retrouvés sporadiquement au fil des ans. Plus ici Guardacantón
Les canons