Les belles plages de Cádiz

Playa Caleta

Derrière vous, le magnifique bâtiment de l'ancien hôpital de Mora, à droite le château de Santa Catalina, à gauche celui de San Sebastián, au milieu de la plage, un ancien centre thermal qui est maintenant un centre d'archéologie subaquatique et sur le sable, vous, moi, vos amis. Vous bronzez ou bien venez de vous baigner.

C'est la plage qui a inspiré la malagueña "Rumores de la Caleta" au compositeur Isaac Albéniz. Je vous conseille la version avec guitares et mandolines du Trio Albéniz, ou la flamboyante version à la guitare de René Bartoli.

Au bord de la page un petit bar/restaurant, le bien nommé, Bar Club la Caleta où l’on mange de délicieux poissons, si on trouve une place, en regardant le soleil couchant.

Je ne vous rien à propose de James Bond, car vous savez tout déjà.

Playa Santa María Del Mar

J’ai failli commencer avec “Belle plage…” mais comme elles le sont toutes, cela aurait laissé penser que les autres ne le sont pas. Donc… belle plage, à quelques pas de la cathédrale, sable hyperfin, mais vraiment hyperfin. Zut, je n’ai pas pu me retenir.

Parfois des surfeurs glissent sur les vagues, même en hiver avec une eau à 14° et un vent de nord à 5°.

J'aime bien aller prendre un pot au Chiringuito qui se trouve en bas, juste avant la plage de Victoria, il s’appelle selon les humeurs, Pikachos ou Tirabuzón. Ambiance estivale, toute l’année.

Preuve que la cohabitation homme/nature s'y passe plutôt bien, on vient d'y découvrir une nouvelle espèce de mollusque appelée Piseinotecus soussi, appartenant à la famille des invertébrés marins nudibranchii.

Playa de la Victoria

On s’éloigne du vieux centre de Cádiz, n’empêche que cette plage est très longue et vous aurez le choix pour poser votre serviette ou pour faire du beach volley, du beach foot ou du beach rugby ou ce que vous voulez d’ailleurs. Pourquoi pas lire. Ou nager!

On y trouve deux Chiringuitos mais aussi des dizaines de bars et de restaurants au pied des immeubles qui longent l’avenue Amilcar Barca.

Playa De La Cortadura

Avec cette plage sans fin on commence à avoir une idée de l’éternité. D’un côté la Cathédrale de Cádiz est minuscule et de l’autre côté, au loin on devine San Fernando, c’est exactement le genre d’endroit qui nous fait nous sentir tout petit et nous plonge dans des réflexions que seuls le silence et la solitude permettent, surtout depuis que la ville a interdit les barbecues qui parfois certains dimanches, l’été, réunissaient jusqu’à 200 000 personnes, on s’y croirait presque à Berlin.

On est à l’extérieur des défenses de la ville, sur les dunes poussent une flore endémique. La plage et la route qui la longe font à peine 60 mètres de large.